Crowdified! Ce projet a été financé avec succès le 01 Août 2013. Merci à tous les 27 boosters qui ont rendu cela possible!!

Offrir l'eau de la vie

Soutenir la finition de la construction d'un puits

Bernadette Mottier
Bernadette Mottier Muraz, CH
103%
4 135 EUR
de 4 000 EUR
 
Crowdified
Hourra!
27
Boosters
projet soutenu
Bernadette Mottier

Les oignons à l'état de plantons

L’oignon occupe le premier rang des cultures maraîchères au Sénégal. Il accompagne pratiquement tous les plats, le plus connu est le poulet Yassa.
Pour 6 personnes, comptez un poulet d'1,5 kg et 8 à 10 oignons pour la préparation de la sauce qui se dégustera avec du riz. Marinés dans les épices, de la moutarde et du vinaigre, les oignons confits et fondants sont intégrés après cuisson à une sauce relevée au piment et au bouillon cube, l'autre « épice » incontournable de la cuisine d’Afrique de l’Ouest
Les oignons à l'état de plantons
Bernadette Mottier

Piments

Dont je vous ai déjà donné la recette dans uen précédente newsletter
Piments
Bernadette Mottier

Le gombo, légume aux nombreuses propriétés

QUELQUES USAGES DU GOMBO
Il a été découvert que cet aliment, ayant une forte concentration de vitamine » A « , est extrêmement bénéfique pour renforcer le muscle cardiaque et augmenter ainsi les sécrétions des glandes sexuelles, que ce soit chez l’homme ou la femme.
Le gombo entre dans la composition de divers produits pharmaceutiques. La substance visqueuse de ce légume est utilisée pour fabriquer de la «pâte de Nafé» et du «Sirop de Nafé», deux produits pharmaceutiques utilisés comme pectoral contre les rhumes et les affections de la poitrine.

Ses propriétés antispasmodiques et le magnésium contenu dans ce légume auraient aussi un effet bénéfique sur le syndrome prémenstruel. Riche en fibres, le gombo est un allié de la digestion et a également un effet laxatif atténué par les propriétés antispasmodiques. Il combat la constipation s’il est consommé régulièrement en soupe, tandis que consommé cru, il soigne l’incontinence urinaire.

Les feuilles du gombo possèdent également des vertus. Ainsi, écrasées dans l’eau de bain, elles tonifient et leur jus soigne une peau irritée. En complément avec les fleurs et préparées en bain-marie, elles soulagent les ampoules aux pieds et aux mains. La tisane faite avec les graines sèches du gombo est diurétique, elle aide à combattre les cystites et la dysenterie, l’irritation des intestins, l’hypertension, le diabète et les fièvres.

Les nutritionnistes attribuent au gombo la vertu de faire baisser le taux du cholestérol de 30 à 50%.
Le gombo, légume aux nombreuses propriétés
Bernadette Mottier

aubergines amères

A ne pas confondre avec les tomates
aubergines amères
Bernadette Mottier

Plans de piments

Début de maraîchage
Plans de piments
Bernadette Mottier

Pompe à bras

En Casamance, dans le village de Djirédji, le beau puits que vous avez aidé à construire est maintenant équipé d’une pompe manuelle.

Confectionnée par un atelier de construction métallique local, elle est solidement fixée et contribue grandement à alléger le travail d’approvisionnement en eau. Elle permet d’arroser le maraîchage qui produits déjà de beaux piments. D’autres plans de légumes, poivrons, aubergines, tomates, gombo, oignons et j’en passe se développent convenablement grâce à l’attention de l’employé qui s’en occupe bien. Il a habilement compartimenté le terrain et créé de minis parcelles séparées par de petits chemins qui facilitent l’accès pour l’arrosage et l’entretien du plantage. Il y a certes encore beaucoup à faire mais c’est déjà un beau début.
Pompe à bras
Bernadette Mottier

L'ouvrier agricole

L'ouvrier agricole à l'ouvrage.
L'ouvrier agricole
Bernadette Mottier

Plans de piment

Environ 500 plans de piment ont été plantés à raison d'un par trou.
Plans de piment
Bernadette Mottier

Le grand bassin

Le grand bassin en attente d'être rempli.
Le grand bassin
Bernadette Mottier

Pimentez votre 1er août

Bonjour à tous,

Il y a 98 jours que nous cheminons ensemble pour ce projet. J’ai le grand plaisir de vous annoncer que depuis quelques jours l’objectif financier est atteint de justesse. Un grand merci à tous les généreux donateurs. Le puits et les deux bassins sont terminés. Il reste la pompe à installer.

Environ 500 plans de piment viennent d’être plantés et sont entretenus avec soin par un ouvrier du village engagé pour veiller sur le champ. Merci à tous d’avoir partagé cette aventure avec moi et de m’avoir permis de la réaliser.

A l’aube du 1er août, si vous souhaitez une fête nationale pimentée, essayez cette petite recette de sauce piquante, le feu d’artifice est garanti.

Purée de piment :
• 1 petit oignon, haché
• 2 gousses d'ail, hachées
• 1 douzaine de piments
• 1 cube de bouillon ou 1 cuillère à café de sel
• 3 cuillères à soupe de jus de citron ou de l'eau
• 1 cuillère à soupe d'huile
Mixez tous les ingrédients.
Chauffez l’huile dans une poêle, ajoutez le mélange de piments et laissez mijoter pendant 5 minutes.
Laisser refroidir et consommer en accompagnement de vos plats.
Le surplus se conserve au réfrigérateur.

Attention ça arrache !


Le lien avec ce projet fermera prochainement mais tous les dons sont encore les bienvenus en tout temps sur le compte postal ouvert spécialement pour que vive le projet DJIREDJI 12-538231-3.
Pimentez votre 1er août
Bernadette Mottier

L'eau a jailli, l'adrénaline aussi

ça y est, l'eau a jailli et l'adrénaline aussi vendredi dernier lorsqu'après s’être échiné plusieurs jours sur une zone de pierres plus importante que prévu, le puisatier a atteint l’eau à plus de 10 mètres de profondeur. Pour fêter l’événement, on a tué et grillé un poulet qui a ravi les estomacs des ouvriers; magnifique, ils ont atteint l’objectif !

L’adrénaline est une hormone qui permet à l’organisme de s’adapter à des agressions extérieures. Elle accélère le rythme cardiaque, contracte les vaisseaux, augmente la tension artérielle, provoque la libération du sucre par le foie, contracte la musculature intestinale. Elle répond à un besoin d'énergie, par exemple pour faire face au danger.

Alors que dans nos pays industrialisés, certains amateurs de sensations fortes la trouvent dans les sports à risque tels que le base jump, le saut à l’élastique, la moto, etc., la notion de sport extrême reste subjective. Si la descente en rappel, principalement utilisée en escalade, en spéléologie ou en canyoning est considérée comme la façon la plus plaisante de descendre une paroi quelconque, je doute que notre puisatier qui fait preuve d’une grande bravoure en descendant chaque jour dans le puits pour gagner son pain à la sueur de son front et nourrir sa famille y trouve un plaisir enchanteur. Regardez-le, (photo) encordé comme un alpiniste, il descend prudemment, ses muscles saillants sous l’effort, son regard fixe reflétant la pénibilité de l’exercice, il n’abandonne pas, il a du mérite, tout mon respect et ma reconnaissance pour son magnifique travail de titan.

Malgré votre générosité, mon objectif n'est pas encore atteint. Il ne reste que 27 jours pour réunir la somme qui permettra de terminer l’œuvre, l’équiper de deux bassins et d’une pompe. Alors s’il vous plaît, faites du bruit autour de ce projet. Déjà un grand MERCI à tous.
L'eau a jailli, l'adrénaline aussi
Bernadette Mottier

Venez prendre le thé au Sénégal (Ataya)

Pendant que le puisatier s'affaire, je vous invite à prendre le thé au Sénégal.

Salam Aleykoum, soyez les bienvenus vous diront les sénégalais à votre arrivée. Leur hospitalité (Teranga) fait leur fierté. Elle ne saurait se dérouler sans la cérémonie du thé (Ataya).

C’est l’occasion de se rassembler pour passer un bon moment à l’ombre d’un arbre, souvent à même le sol sur une natte de couleur tressée à la main Certain y feront la sieste, d’autre palabreront sur la vie de la société, les problèmes du village, la politique, les loisirs et auront plaisir à échanger avec vous sur les différences culturelles. Ce moment toujours d’une grande convivialité fait partie du charme de ce pays.

Toutes les occasions sont bonnes pour se réunir autour d’une petite théière en fer, placée sur un petit réchaud à gaz ou à charbon. Malheureusement, la principale est le désœuvrement des personnes qui désespèrent de trouver du travail.

Tout en douceur, sans précipitation, le préposé au thé incorporera progressivement la bonne dose d’ingrédients : eau, thé vert (warga), sucre (soucar), menthe (nana) ou « valda » (bonbons à l’eucalyptus).
Lorsque le thé a suffisamment frémi mais sans jamais déborder, il le transvasera à l’aide de deux petits verres pour en faire une préparation mousseuse et chaude à souhait.

Ce thé est servi en trois tours de convives avec généralement 3 verres à disposition, ce qui implique de le boire rapidement en aspirant bruyamment pour qu’il refroidisse plus vite et que le préposé au thé puisse rincer votre verre pour le donner au suivant. La cérémonie peut donc durer tout l’après-midi, il faut savoir prendre son temps.

On a coutume de dire que :
- le premier verre, le plus amer (amer comme la mort)
- le deuxième, plus doux, (doux comme la vie)
- le troisième, plus sucré, (doux comme l'amour)

Les enfants n’ont pas droit de boire de thé qui est une boisson très forte et très sucrée mais surtout très chaude. C’est un moyen de lutter contre la chaleur. En effet, boire chaud quand il fait chaud permet d’éviter au corps d’avoir à fournir un effort pour réchauffer un liquide consommé trop froid par rapport à la température du corps, ce qui aurait pour conséquence d’augmenter encore sa température. Cela permet également et surtout, de provoquer la transpiration qui va permettre d’évacuation la chaleur. Bon à savoir.
Venez prendre le thé  au Sénégal (Ataya)
Bernadette Mottier

Histoire d'eau

Alors qu’en Suisse on ne cesse de maugréer contre la pluie qui ne cède place à la douceur printanière tant attendue, au Sénégal, le manque d’eau potable et d’assainissement est en voie de développement.

Si dans les villes la majorité des habitants disposent maintenant d’eau potable bien qu’accompagnée de nombreuses coupures, un tiers des Sénégalais n’ont toujours pas accès à des systèmes d’assainissement.

Dans les campagnes, il n’y a pas de rivières et il faut creuser des puits. Dans les villages, il n’y a souvent qu’un seul point d’eau pour les gens et les animaux. Beaucoup de femmes et parfois les enfants continuent d’aller à pied, puiser l’eau dans les puits parfois à longue distance du lieu de domicile à la force de leurs bras. Elles la transportent dans des bidons ou des bassines qu’elles portent majestueusement sur la tête, formant un cortège lumineux vêtues de leurs boubous chatoyants. (photo) Essayez ! Vous n’en apprécierez que plus votre robinet d’eau courante devenu élémentaire.

A la maison, pour sa toilette, on prend un seau d’eau et un petit pot avec lequel on s’asperge en veillant à l’économiser car on en connait le prix dès le plus jeune âge.

Chez nous c’est pour la toilette que nous utilisons le plus d’eau chaque jour. Pour l’économiser :
- Plutôt qu’un bain (150l), prenez une douche (50l),
- Coupez l'eau pendant que vous vous savonnez ou que vous vous brossez les dents,
- Flashez os toilettes avec la petite quantité d’eau,
-Au lieu de laisser couler l’eau en faisant la vaisselle, utiliser un bac pour laver et un pour rincer,
-N'arrosez pas la pelouse,
-Ne lavez pas votre voiture au jet.
Et pendant qu’on y est, récoltez l’eau de pluie pour l’arrosage de vos jardins, le nettoyage de vos outils ou de votre voiture, il en tombe assez ces jours !

Merci pour votre don.
Histoire d'eau
Bernadette Mottier

Portrait d'un puisatier

Sur cette photo, je vous présente le puisatier en activité dans la phase de démarrage du chantier. Il vient de Guinée. Avec deux autres collègues, il forme une équipe de spécialistes que l’on s’arrache pour creuser de façon manuelle un puits à la saison sèche. Muni de matériel rudimentaire (pelles, pic, barres à mine, etc), le puisatier, relié à la surface par une corde, descend dans le trou au fur et à mesure de la progression de son travail. C’est un moyen économique qui n’utilise que la force musculaire de l’homme et des outils assez simples.

Le sable, la terre, les cailloux, qu’il extrait du trou sont remontés à la surface par l’intermédiaire d’un seau que les ouvriers restés à l’air libre remontent avec une corde.
La réalisation du trou cylindrique va de la surface du sol au niveau de l’eau souterraine, voire même idéalement au-delà de 3 ou 4 mètres, pour s’assurer de l’approvisionnement suffisant en eau tout au long de l’année.

Entre temps, directement sur place, au sommet du puits, les deux ouvriers s’activent à la construction du cuvelage (revêtement de consolidation métallique des parois du puits). Mètre après mètre, chaque partie sera descendue délicatement dans l’orifice et fixée aux parois pour éviter tout éboulement du terrain et sécuriser le puisatier.

Cette laborieuse activité sera complétée par la mise en place du captage (partie du puits au-dessous du niveau de la nappe) pour permettre à l’eau de parvenir dans le puits. Il ne restera alors que la réalisation des équipements de surface pour conserver le puits en bon état et préserver la qualité de l’eau.

L’installation d’une pompe manuelle ou solaire serait l’aboutissement idéal de ce travail de titan.

Ne vous ai-je pas convaincu du caractère d’urgence ? A l’heure qu’il est le puits est profond de 8 mètres (il faut aller à 20 mètres), le stock de matériel (pierres rouges, sable, ciment, ferraillage de 8 et de 6) est épuisé. Le puisatier s’engage à poursuivre le travail dès que nous pourrons verser un nouvel acompte.
Merci aux donateurs actuels et ceux à venir.

N'hésitez pas à faire tourner ce lien dans votre réseau.
Portrait d'un puisatier
Bernadette Mottier

Présentation de la région du site

Constituée de 34 villages appartenant au même terroir, située au sud du pays dans la nouvelle région de Sédhiou, la communauté rurale de Djirédji regroupe 34 villages et compte environ 20'000 habitants. Elle est considérée comme l’une des régions les plus pauvres du pays alors qu’elle est l’une, sinon celle, qui a le plus de potentiel de production agricole, avec les facteurs climatiques les plus favorables. Cette zone surnommée le « boudhié » regorge d’énormes potentialités économiques. Malheureusement, elles sont loin d'être exploitées, faute d'infrastructures routières (voir photo), agricoles et industrielles.

Considérée comme le poumon économique du département de Sédhiou, Djirédji fait partie des dix-huit villages du littoral de la Casamance. Le fleuve Casamance borde le village et irrigue la vallée. La population de Djirédji est de 1371 habitants. Les activités économiques y sont l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’artisanat. Les principales cultures sont le riz, le mil, l’arachide et les fruits.
Présentation de la région du site

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