ça y est, l'eau a jailli et l'adrénaline aussi vendredi dernier lorsqu'après s’être échiné plusieurs jours sur une zone de pierres plus importante que prévu, le puisatier a atteint l’eau à plus de 10 mètres de profondeur. Pour fêter l’événement, on a tué et grillé un poulet qui a ravi les estomacs des ouvriers; magnifique, ils ont atteint l’objectif !
L’adrénaline est une hormone qui permet à l’organisme de s’adapter à des agressions extérieures. Elle accélère le rythme cardiaque, contracte les vaisseaux, augmente la tension artérielle, provoque la libération du sucre par le foie, contracte la musculature intestinale. Elle répond à un besoin d'énergie, par exemple pour faire face au danger.
Alors que dans nos pays industrialisés, certains amateurs de sensations fortes la trouvent dans les sports à risque tels que le base jump, le saut à l’élastique, la moto, etc., la notion de sport extrême reste subjective. Si la descente en rappel, principalement utilisée en escalade, en spéléologie ou en canyoning est considérée comme la façon la plus plaisante de descendre une paroi quelconque, je doute que notre puisatier qui fait preuve d’une grande bravoure en descendant chaque jour dans le puits pour gagner son pain à la sueur de son front et nourrir sa famille y trouve un plaisir enchanteur. Regardez-le, (photo) encordé comme un alpiniste, il descend prudemment, ses muscles saillants sous l’effort, son regard fixe reflétant la pénibilité de l’exercice, il n’abandonne pas, il a du mérite, tout mon respect et ma reconnaissance pour son magnifique travail de titan.
Malgré votre générosité, mon objectif n'est pas encore atteint. Il ne reste que 27 jours pour réunir la somme qui permettra de terminer l’œuvre, l’équiper de deux bassins et d’une pompe. Alors s’il vous plaît, faites du bruit autour de ce projet. Déjà un grand MERCI à tous.