Quelle quantité de plastique trouve-t-on sur les rives des lacs et des rivières suisses ?
Le Swiss Litter Report est la première enquête, à l'échelle de la Suisse, concernant le poids du plastique et des autres déchets sur les berges des rivières et des lacs. Les bénévoles que nous avons formés, ont collecté du plastique et autres déchets, tous les mois, pendant un an, sur au moins 50 sites dans toute la Suisse et ils les ont classés en différentes catégories de déchets. Les données seront relevées à l'aide d'une application de smartphone utilisable dans toute l'Europe et stockées dans une base de données centrale.
En utilisant les données recueillies, nous avons le cœur net sur l'état de nos eaux. Nous créons ainsi un instrument qui nous permettra d'exiger des mesures des politiques et de nos citoyens pour endiguer enfin la pollution plastique et, idéalement, l'empêcher totalement.
Si VOUS aussi, vous comprenez l'urgence de ce problème ; si vous aussi vous ne voulez pas que les déchets non dégradables inondent toujours plus notre environnement - alors vous serez notre propulseur idéal !
POURQUOI AVONS-NOUS BESOIN D'ARGENT ?
Une étude de l'ampleur du Swiss Litter Report devrait normalement coûter des centaines de milliers de francs. Grâce à l'aide de 100 citoyens scientifiques bénévoles et à l'application gratuite Marine Litter Watch de l'Agence européenne pour l'environnement, nous pouvons mener cette étude pour une fraction de l'argent nécessaire - sans perdre en qualité !
ÉTAPE 1 : 5000 CHF pour la formation des bénévoles, le transport, l'équipement des bénévoles + la communication
ÉTAPE 2 : 5000 CHF pour les relevés mensuels des données, la gestion de la qualité, la coordination + la communication
ÉTAPE 3 : 5000 CHF pour l'évaluation des données et la communication des résultats de l'étude
ÉTAPE 4 : 5000 CHF pour les relations presse, l'engagement politique + les campagnes
CONNAISSANCES DE BASE
La production de plastique mondiale augmente chaque année et s'élève en 2014 à environ 311 millions de tonnes. Une proportion importante de celle-ci atterrit au final dans les océans du monde, à cause d'une gestion inadéquate des déchets. Les déchets en plastique se propagent, à travers les océans, jusque dans les régions les plus reculées de cette terre. La pollution s'accroît de plus en plus, parce que le plastique n'est pas biodégradable pendant des siècles. Chaque morceau de plastique, qui a été fabriqué un jour et qui n'a pas été incinéré, existe encore quelque part sur terre. Les plus gros morceaux de plastique se désintègrent continuellement en, ce qu'on appelle, des microparticules de plastique toujours plus nombreuses.
Le plastique contenu dans l'environnement a de nombreuses conséquences négatives pour les animaux sur terre ainsi que dans les eaux. Ils le confondent avec de la nourriture ou ils peuvent s'emprisonner dedans. Dans le corps des animaux, la matière plastique peut bloquer l'ingestion de nourriture, affecter la digestion ou causer des blessures internes. Une fois dans la chaîne alimentaire, la matière plastique est également à risque pour les personnes. Le plastique contient souvent des additifs toxiques tels que des plastifiants, qui peuvent se détacher du matériau. En outre, le plastique, tel un aimant, attire également dans l'eau d'autres polluants, ce qui aggrave le problème.
Comme des études récentes le montrent, les rivières transportent aussi beaucoup de micro-plastiques (<5 mm) vers la mer, depuis la soi-disant Suisse propre. Le plastique qui atterrit dans nos eaux, parvient jusqu'à la mer via les fleuves. La Suisse, avec ses nombreux cours d'eau, contribue ainsi à la pollution mondiale des océans et les déchets sur les rives de nos eaux sont à la source du problème !